23 février 2008

Au nom du père, du fils et du saint esprit...

Sœur Emmanuelle
Emmanuelle Mignon est depuis mai 2007 directrice du cabinet de Nicolas Sarkozy.
Elle a fait sa scolarité à l’école Sainte-Marie de Neuilly et au lycée Sainte-Geneviève de Versailles. On ne sera donc pas plus surpris que ça d’apprendre qu’elle est toujours à 40 ans membre des scouts unitaires de France.
Catholique militante donc, elle entame des études de théologie et c’est sans doute là que des voix l’appellent à d’autres missions. L’ENA lui ouvre ses portes en 1995.
A confesse, elle dit d’elle-même : « J'ai toujours été conservatrice, j'aime l'ordre. Je crois à l'initiative individuelle, à l'effort personnel et, en matière économique, à la main invisible du marché ».
Et après trois Ave Maria, elle ajoute :
« Ma vie scoute m'a appris que le service du bien public fait partie des missions du chrétien. Il n'y a pas incompatibilité. »

Emmanuelle Mignon n’est pas sectaire avec les sectes. L’Eglise de la Scientologie « ou bien c’est une dangereuse organisation et on l’interdit, ou alors ils ne représentent pas une menace particulière pour l’ordre public et ils ont le droit d’exister en paix ». Et en ce qui concerne les sectes en général, « c'est un non-problème ». Elle précisera plus tard que « soit ces mouvements et ces groupes troublent l'ordre public et abusent de la faiblesse psychologique des personnes, et dans ce cas ils doivent être poursuivis et sanctionnés. Soit ils ne troublent pas l'ordre public et respectent les personnes, et ils doivent alors pouvoir exister normalement conformément au principe de la liberté de conscience ».

Emmanuelle Mignon est l’auteur des discours de Nicolas Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran, à Riyad en Arabie saoudite, et devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Sœur Rachida
Françoise de Panafieu a défendu mardi le choix de Rachida Dati comme tête de liste de l'UMP dans le VIIe, un arrondissement parisien auquel la ministre de la Justice serait socialement adaptée selon elle puisqu'elle a été élevée "chez les bonnes sœurs".
Interrogée sur Radio Classique, la candidate de droite à la mairie de Paris ne s'est pas prononcée sur le nom du futur maire du VIIe, Rachida Dati ou le numéro deux de sa liste, le maire sortant Michel Dumont.
Le parachutage de cette proche du chef de l'Etat dans un arrondissement acquis à la droite - 75% des électeurs y ont voté Sarkozy en mai dernier - a fait grincer des dents localement où un ancien conseiller municipal a lancé une liste dissidente.
La garde des Sceaux est "entourée d'élus du VIIe arrondissement. Elle habite elle-même le VIIe arrondissement", a fait valoir Françoise de Panafieu.
"Et on va être clair, elle ne peut pas le dire alors je vais le dire à sa place : elle a été élevée chez les bonnes soeurs et elle connaît mieux les cantiques que certains qui s'en revendiquent", a-t-elle ajouté.