28 janvier 2010

Banquet républicain !

samedi 30 janvier
11h30
Salle des Fêtes
Trébons sur la Grasse
Banquet républicain annuel de la LP 31
DEFENSE DE LA REPUBLIQUE
PROJECTION DU FILM
"LAICITE !"
Débat
de 7 à 15 € selon les possibilités
INSCRIVEZ-VOUS !

Le voile est levé

Communiqué de la Fédération Nationale de la Libre Pensée
27 janvier 2010

Interdiction de la burqa et du niqab :
Les masques tombent…


Dès que la mission parlementaire Gérin/Raoult a été annoncée, la Fédération nationale de la Libre Pensée a émis les plus extrêmes réserves sur la possibilité et la nécessité de légiférer pour interdire le port d’un vêtement particulier dans la rue et hors de la sphère publique. En effet, il n’appartient pas aux pouvoirs publics de s’ingérer dans une affaire qui relève du libre choix de chacun dans la vie privée.

Lors de ce débat, mêlé à celui de l’identité nationale, il n’a pas fallu attendre longtemps pour s’apercevoir, qu’outre une opération électoraliste digne «de la petite cuisine sur de petits réchauds » comme le déclarait le général de Gaulle, cette campagne médiatico-politicienne ne visait qu’à stigmatiser une partie de la population. Cela a conduit à un resurgissement nauséabond de la xénophobie et du racisme ordinaire le plus vulgaire. Les débats publiés, même après censure, sur les sites internet gouvernementaux le démontrent allègrement.

Quand le Ministre Éric Besson organisait une réunion publique officielle sur l’identité nationale, le 14 janvier 2010 ; dans la basilique de Vézelay, là où fut prêchée une croisade contre les Infidèles ; le message était clair : la France est catholique et doit le rester !

Comme d’habitude, il s’est toujours trouvé des complaisances pour ces basses œuvres. C’est ainsi que certains ont évoqué la laïcité (qui n’en demandait pas tant) pour revendiquer une loi interdisant la burqa et le niqab dans la rue et la sphère non-publique (hors administrations, services publics, etc..).

Le Congrès national de la Libre Pensée avait indiqué que la Libre Pensée donnerait son point de vue après la publication du rapport de la commission Gérin/Raoult. Les conclusions sont maintenant connues. C’est aux fruits que l’on juge l’arbre.

Il faudrait donc que les agents du service public puissent vérifier l’identité des personnes quand elles vont chercher un enfant à l’École, retirer un carnet de chèques à la poste, etc… Or, cela est déjà prévu actuellement par la règlementation. Si cela n’est pas fait tout le temps, ce n’est pas par manque de mesures légales, mais par manque de volonté. Une loi ne remplacera jamais la volonté qui manque à d’aucuns. La Mission Gérin/Raoult a réinventé l’eau chaude.

Mais celle-ci ne recule pas devant le ridicule, loin s’en faut. La burqa et le niqab seraient interdits dans les bus, les métros et les trains, mais autorisés dans la rue. Il faudrait donc que les femmes qui les portent se déshabillent pour monter dans les transports en commun et se rhabillent en les quittant ! Cela va coûter en cher en cabines. C’est Ubu roi !

Il est à noter aussi qu’interdire la burqa et le niqab dans la rue aurait posé beaucoup de problèmes. Avec force fourgonnettes de police dans les banlieues, cela aurait été possible, bien que rappelant de fâcheux souvenirs du temps de la guerre d’Algérie. Mais sur les Champs-Élysées avec les princesses saoudiennes faisant leurs courses, cela aurait posé bien d‘autres difficultés, à moins de faire une loi pour les banlieues et une autre pour les magasins de luxe.

D’autres propositions énoncées révèlent le véritable but de cette campagne. Il est indiqué clairement que les Conseils régionaux du Culte musulman seront associés « aux efforts de médiation envers les femmes portant la burqa ». En clair, le gouvernement va institutionnaliser les représentants d’une religion pour en faire les collaborateurs de la police. Cela s’appelle du communautarisme.

Reprenant une proposition de la commission Machelon qui devait « toiletter » au karcher la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, la Mission Raoult/Gérin propose d’effacer la distinction opérée législativement qui établit une frontière infranchissable, en matière de financement public, entre ce qui relève du cultuel ( loi de 1905) et du culturel (loi de 1901) afin «d’accroître les lieux de culte», car (cerise cléricale sur le gâteau communautariste) « la loi de 1905 n’a pas de valeur constitutionnelle ».

On a amusé le populo pendant des mois en agitant le spectre de «l’islamisme», entendez «terrorisme», on a brandi la cause des femmes et la laïcité au départ. Et à l’arrivée, on institue le communautarisme qui ne va pas libérer les femmes musulmanes, bien au contraire, car elles risquent de rester enfermer chez elles ; et l’argent public va se déverser encore plus dans les troncs des religions !

Cette mission parlementaire, commencée par une tartufferie, celle de n’inviter que, ou presque, des partisans de l’interdiction législative et liberticide ; va se terminer par une farce : renforcer les religions et les atteintes à la laïcité par un financement public accru des cultes.

Mais il y a loin encore de la coupe aux lèvres….

Avec la Libre Pensée,
Défendons ensemble la loi de 1905 !

11 janvier 2010

Défense juridique de la laïcité

Libre Pensée : 3 - Église Catholique : 0 !

La Fédération nationale de la Libre Pensée informe l’opinion publique, qu’en ce début d’année 2010, à son initiative, trois jugements de tribunaux administratifs viennent d’être rendus en défense de la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905.

En Haute-Vienne
L’Église catholique entendait faire financer les ostensions, c’est-à-dire les expositions des reliques de « saints limousins », sur les fonds publics. Autant, la Municipalité de Limoges avait refusé de faire droit aux demandes cléricales, autant le Conseil général et le Conseil régional ont plié le genou devant l’Église.
Le Tribunal administratif de Limoges a déclaré contraire au principe de laïcité et à l’article 2 de la loi de 1905 : « la République ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie aucun culte », les délibérations du Conseil général et régional. Les 9 657 €, versés illégalement, devront être remboursés.

A Ploërmel, dans le Morbihan
Le maire de la Commune avait décidé d’ériger, contre les dispositions de l’article 28 de la loi de 1905, une gigantesque statue de Jean-Paul II. Le Conseil général avait voté une subvention de 4 500€ pour financer le socle de la statue. Le Tribunal administratif de Rennes a annulé la décision, car depuis le 9 décembre 1905 : « il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soi ». Les 4 500€, versés illégalement, devront être remboursés.

A Wandignies-Hamage, dans le Nord
Le maire entendait laisser le crucifix, fixé sur le mur du local municipal servant de cantine scolaire pour l’Ecole publique. Une militante de la Libre Pensée a porté l’affaire devant le Tribunal administratif de Lille. Celui-ci a exigé le retrait du crucifix dans une salle municipale. Le Maire a refusé d’obtempérer et a fait appel de la décision. La Cour d’Appel de Douai a rejeté la requête de la Municipalité et confirmé le premier jugement en référence explicite à la loi de 1905.

Ni toilettée, ni bafouée, ni abrogée,
la loi constitutionnelle et irréfragable
de 1905 doit être respectée !
Rejoignez la Libre Pensée !

Respect de la loi de 1905 en Bretagne et dans le Limousin

Samedi 11 au soir sur FR3 Ouest a été diffusé un reportage sur l'annulation de la subvention pour la statue du pape Jean-Paul II à Ploërmel, avec une interview du secrétaire de la LP 56.

De même, FR3 National l'a fait dimanche soir dans le 19/20

Pous pouvez y accéder en cliquant ICI
puis cliquer sur le lien "Samedi 09 janvier"

Et pas d'appel en Limousin concernant les subventions pour les "ostensions" ! A voir ICI

Vive la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat !

08 janvier 2010

Albert Camus

Déclaration commune
entre
La Libre Pensée autonome des Bouches-du-Rhône « les Amis d’André Arru »
et
la Fédération nationale de la Libre Pensée.

Nicolas Sarkozy a proposé de transférer les restes du grand écrivain Albert Camus au Panthéon. Il semble que le Président de la République (ou ses conseillers) n’ait fait que survoler, très superficiellement comme à l’accoutumée l’œuvre de celui dont il parle. Sinon, il n’aurait pu avoir une idée aussi saugrenue.
Albert Camus a combattu toute sa vie toutes les formes de totalitarismes comme de capitalismes, et ne se prêtait guère aux « honneurs » institutionnels. Cela serait un comble que ses restes côtoient alors ceux des « grands de ce monde » pour lesquels, il n’avait aucune considération, notamment les militaires et les dignitaires de l’Église et de l’État qui sont en majorité au Panthéon.
Faut-il rappeler la pensée de l’écrivain : "Je demande une vraie démocratie populaire et ouvrière", la "destruction impitoyable des trusts", le "bonheur des plus humbles d'entre nous". "Il n’y a ni justice, ni liberté possibles lorsque l’argent est toujours roi. "
Pour nos deux associations, Albert Camus est déjà dans le véritable Panthéon, celui de la conscience humaine. Et nous entendons bien qu’il y reste.
La Fédération nationale de la Libre Pensée et la Libre Pensée Autonome des Bouches-du-Rhône dénoncent ensemble ce projet présidentiel comme une manœuvre de bas étage, une de plus. Elles n’acceptent pas cette récupération contre nature.
Paris et Marseille, le 04 janvier 2010
Pour tout contact :
Fédération nationale de la Libre Pensée : «libre-pensee.sg@wanadoo.fr» site : http://www.fnlp.fr/
Les amis d’André Arru : «sylvieka@plusloin.org » Site : «http://penselibre.org/»