03 novembre 2007

Bruit de bottes : Kouchner s'en va-t-en guerre...

dimanche 11 novembre
à 10h00
20, rue des Puits Clos à Toulouse,

Hommage
à
Jean Jaurès !

On se souvient des mots du "French soldier", le transfuge nouveau ministre des Affaires étrangères, quand il annonça que «le monde devait se préparer au pire […], à la guerre» avec l’Iran, si les sanctions ne suffisaient pas à convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.
«Le ministre n’a fait que dire tout haut ce que tout le monde sait et ses propos ont le mérite d’éveiller les consciences et de lancer le débat pour éviter de se trouver face à une telle hypothèse», a-t-on alors expliqué au Quai d'Orsay devant le scandale qu'il avait soulevé.
«Je ne suis pas un va-t-en-guerre, et tout doit être fait pour éviter la guerre», s'est ensuite repris Kouchner, précisant qu'il fallait «travailler avec nos amis européens à des sanctions crédibles».
Comme le blocus de l'Irak qui fit tant de dégâts parmi la population civile ?

13ème soldat français tué en Afghanistan
Le 21 septembre dernier, la France a pu enregistrer le 13e soldat mort au combat en Afghanistan.
Mais rien n'arrêtera le mentor du French soldier, Nicolas Sarkozy, qui a affirmé sa détermination "à poursuivre la lutte contre le terrorisme".
On croirait entendre du Bush.
Environ 1.100 militaires français sont actuellement présents en Afghanistan, dans Kaboul et sa région.
Une centaine de militaires effectuent des missions d'instruction pour l'Armée nationale afghane (ANA). Le nombre de ces instructeurs, qui forment les forces régulières et les forces spéciales afghanes, doit être porté à environ 200 d'ici décembre.
Six avions de chasse Mirage, engagés dans les opérations aériennes et jusqu'à présent basés à Douchanbé, la capitale tadjike, doivent être redéployés à Kandahar, qui abrite la grande base de l'Otan du sud afghan.
La France a retiré début 2007 - sous Chirac - les unités des forces spéciales déployées en Afghanistan depuis 2003 dans le cadre de l'opération "Liberté immuable" (lancée par les Etats-Unis après le 11 septembre 2001 ).
Apparemment, sous Sarkozy, on change le fusil d'épaule et on va vers un déploiement majeur des forces militaires françaises.

D'autres soldats français bientôt dans le sud de l'Afghanistan...
Hervé Morin, ministre de la Défense, a annoncé lors du sommet de l'Otan à Noordwijk (Pays-Bas) que des troupes françaises allaient être envoyées en 2008 dans la province d'Oruzgan, dans le sud de l'Afghanistan, là où les combats contre les talibans sont parmi les plus durs, pour «former les soldats de l'armée afghane».
Il a ajouté que «le signal que donnerait un pays en réduisant ses forces serait un signe extrêmement négatif pour la totalité des pays engagés en Afghanistan».

En Afrique aussi...
Au Darfour : des militaires français feront partie des quelque 26.000 casques bleus et soldats de l'Union africaine qui vont être envoyés au Darfour "pour protéger les civils".
Interrogé sur RTL, Bernard Kouchner a déclaré droit dans ses rangers : "Il y a un phénomène très nouveau, très important, c'est que les Africains veulent s'occuper des affaires des Africains".

Au Tchad et en Centrafrique : le 25 septembre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la résolution 1778 qui autorise le déploiement d’une présence "multidimensionnelle" dans l’Est du Tchad et le Nord Est de la République Centrafricaine dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui autorise l’usage de la force.
Le site du ministère de la Défense indique notamment :
"L’opération européenne EUFOR Tchad / RCA, à laquelle la France participera sera la 5ème opération menée par l’UE.
L’Action commune, adoptée par le Conseil de l’UE le 15 octobre 2007, a officiellement désigné le général irlandais Patrick Nash commandant de l’opération et le général français Jean-Philippe Ganascia commandant de la force.

L’OHQ, état-major de niveau stratégique, situé au Mont Valérien en France a été choisi et activé par l’UE. Le processus de planification européenne suit son cours, sous la conduite du général Nash."

En Côte d'Ivoire...
La force Licorne compte environ 2400 hommes. Elle peut être soutenue par un bâtiment de la marine nationale positionné dans le Golfe de Guinée avec à son bord une force d'appoint.
La principale mission de la force Licorne est "de soutenir l’ONUCI" : la force française constitue une force de réaction rapide "de troisième rang" susceptible d'agir au profit de la force onusienne, "celle-ci intervenant en soutien de l'action des forces armées ivoiriennes".
L'ONUCI dispose d'environ 8000 hommes dont 200 français.


Le capitalisme porte en lui la guerre
comme la nuée porte l'orage.
Jean JAURES

dimanche 11 novembre
à 10h00
20, rue des Puits Clos
à Toulouse,


Hommage
à
Jean Jaurès !