03 décembre 2006

une bonne nouvelle dans ce monde de brutes : Pinochet ha muerto (à l'article de la mort)...


Le dictateur chilien Augusto Pinochet, admis d'urgence à l'hôpital militaire de Santiago dimanche 3 décembre au matin à la suite d'une crise cardiaque, a reçu l'extrême-onction, l'ultime sacrement aux malades de l'église catholique (qui n'a jamais envisagé un seul instant d'excommunier ce tyran sanguinaire), a annoncé le général Guillermo Garin, porte-parole de la famille du dictateur.
Bonne nouvelle : Augusto Pinochet (un clic sur Pinochet = biographie) se trouve enfin "en condition de risque vital", a déclaré dimanche le docteur Juan Ignacio Vergara, de l'hôpital militaire de Santiago.
"Sans aucun doute, un infarctus du myocarde est un risque vital", a déclaré le médecin dans un bulletin de santé publié dimanche à 12H00 GMT (09H00 locale) confirmant ainsi cette excellente nouvelle.
"Actuellement le patient est dans un état stable" et "son état est contrôlé" a-t-il ajouté, sans doute pour tempérer l'enthousiasme naissant
Agé de 91 ans, le général Pinochet (un clic sur Pinochet = site de caricatures politiques) est conscient (tant mieux). On espère qu'il endure les mille maux de l'enfer. Une équipe de cardiologues est en train de procéder à une évaluation générale, mais les médecins craignent notamment les conséquences cérébrales chez cette vieille crapule qui souffre de diabète (tant mieux).
Un prochain bulletin doit être publié à Santiago dans l'après-midi à 21H00 GMT (7H00 locale).
Le dictateur a été admis d'urgence très tôt dans la matinée de dimanche après avoir fait un grave infarctus (tant mieux).
Augusto Pinochet avait déclaré la semaine dernière à l'occasion de son anniversaire dans un message lu par son épouse qu'il assumait "la responsabilité politique de ce qu'il avait fait".
Ses partisans justifiaient régulièrement ses pires actions par la lutte contre le communisme.
Le dictateur (1973-1990 : 17 ans au pouvoir) doit faire face à une série de procès dans des dossiers de violations des droit de l'homme (par milliers : tortures, meurtres, enlèvements d'opposants à son régime soutenu par les Etats-Unis ), mais aussi de fraude fiscale pour l'ouverture de comptes secrets à l'étranger, car , c'est bien connu muchachos, charité bien ordonnée commence par soi-même !
d'après AFP

QUAND LE VATICAN VOLAIT AU SECOURS DU DICTATEUR...
"CITE DU VATICAN, 19 février 1999 (ZENIT) : Le porte-parole du Vatican, M. Joaquin Navarro Valls a confirmé la nouvelle partie hier de Londres selon laquelle le Vatican est intervenu auprès du Foreign Office dans le cas de l'arrestation l'ancien dictateur Chilien Augusto Pinochet. Mais le Foreign Office précise, relayé par Radio Vatican, que l'initiative ne vient pas du pape en personne, mais d'un personnage " haut-placé " au Vatican. Une démarche vaticane aurait été également faite auprès de l'Espagne.
Le général Pinochet a été en octobre dernier à Londres où il s'était rendu pour des soins de santé. Les juges britanniques doivent se prononcer la semaine prochaine sur l'immunité du général, dans ce cas, il rejoindrait le Chili, ou sur la possibilité de l'extrader vers l'Espagne.
Le Vatican a écrit au gouvernement anglais, disait le porte-parole du Vatican ce matin, à la demande du gouvernement chilien. Mais de part et d'autre on se refuse pour le moment à publier les termes de la lettre adressée au Foreign Office. Selon M. Navarro Valls, pour le moment, les termes de cette lettre demeurent en effet pour le moment "confidentiels".
Le bruit d'une médiation du Saint-Siège avait couru lorsque le cardinal Secrétaire d'Etat Angelo Sodano lui-même avait rencontré le sous-secrétaire chilien aux Affaires étrangères, M. Mariano Fernandez, le 1er novembre dernier à Castelgandolfo. M. Fernandez effectuait alors une tournée en Europe, à Madrid et à Londres en particulier.
Le cardinal Sodano a été en effet longtemps Nonce apostolique au Chili et s'est rendu récemment dans ce pays. Le représentant chilien est venu "parler de la situation dans ce pays, explique Mgr Jean-Louis Tauran, Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, et pour remercier le cardinal Sodano qui s'est récemment rendu dans le pays".
"Pour le moment", aucune médiation du Saint-Siège n'est prévue pour le cas de l'ex-dictateur chilien affirmait donc, début novembre, Mgr Tauran, dans un entretien à bâtons rompus avec les journalistes, à l'issue d'un conférence de presse conjointe avec l'ambassadeur du Maroc près le Saint-Siège, M. Abdelhouhab Maalmi, au siège de l'association internationale "Caritas Politica", à Rome. Et un premier jugement des " Lords " anglais avait alors conclu à la " non-immunité " du général chilien, qui avait fait appel. "