24 février 2007

Holy wins (la sainteté gagne)


l'heure de la ré-évangélisation
est venue !
En octobre 2004, le journal "La Libre Belgique" publiait un article éloquent :
"Paris, nouvelle terre de mission de l'Eglise.
Jusqu'à la fin du week-end, la capitale française vit sous le signe de la Croix : la sainteté contre Halloween.Une ré-évangélisation qui se répètera à Bruxelles en 2006.
Le hasard fait bien les choses. En programmant le deuxième «Congrès international pour une nouvelle évangélisation» à la veille de la Toussaint, le diocèse de Paris fait coup double. Non seulement les églises mais aussi toutes les principales places et artères de la capitale française proches de lieux du culte feront le plein avec quelque 500 (!) manifestations différentes peu ou prou liées à l'Eglise, mais les catholiques ne cachent pas leur plaisir de faire la nique à Halloween et ses racines païennes. C'est tellement vrai que le sous-titre du congrès est «Holy Wins» («La sainteté gagne»)...
L'assertion est certes péremptoire et un tantinet triomphaliste mais cela ne signifie nullement que les catholiques crient victoire. C'est que pour l'heure, la sainteté aurait plutôt tendance à stagner. Certainement pour «la fille aînée de l'Eglise»: en France, le lundi de la Pentecôte est passé à la trappe et on a, surtout, promulgué une loi interdisant les signes religieux ostensibles. Voici quelque temps déjà, c'était en 2002, bien avant ces avancées dans la laïcisation de la société, un quatuor de cardinaux influents (ceux de Vienne, Paris, Lisbonne et Malines-Bruxelles), rejoints depuis lors par celui de Budapest, ont estimé que l'heure de la ré-évangélisation était venue.
Leur diagnostic? «Il y a un regain dans la quête de spiritualité et de religiosité dans les grandes villes européennes mais en même temps, nous percevons un recul de l'influence chrétienne sur la culture du continent. L'Eglise ne peut esquiver ce défi: il nous incombe de transmettre le message de Jésus-Christ de manière plus actuelle et plus adaptée à notre époque.»
Avec comme coeur de cible les jeunes mais aussi les pauvres et les marginalisés de la société.
Etre missionnaires en ville: tel était donc le pari. Il a déjà été relevé l'an dernier à Vienne et l'est jusqu'à lundi à Paris. L'an prochain, ce sera le tour de Lisbonne et en 2006, le Congrès fera escale à Bruxelles avant que l'on ne boucle la boucle dans la capitale hongroise en 2007.
L'Emmanuel coordonne...
Concrètement, pendant près d'une semaine, des participants venus du monde entier se retrouvent dans la capitale d'accueil pour des conférences, des discussions et des temps de réflexion. Mais l'objectif est d'aller bien au-delà et d'accompagner ce giga-happening catho d'élans plus missionnaires.
Pour ce faire, un appel a été lancé à l'ensemble des paroisses mais aussi aux ordres religieux, aux mouvements d'action catholique et aux communautés nouvelles. L'on sait que ces dernières ont le vent en poupe depuis le début du présent pontificat et il n'est donc point étonnant que les hiérarchies locales s'appuient aussi sur leur savoir-faire et sur leur enthousiasme récurrent.
C'est pourquoi l'initiative des Congrès est pleinement soutenue par la Communauté de l'Emmanuel, porte-drapeau s'il en est du Renouveau charismatique. Son influence est perceptible à l'oeil nu dans le programme des festivités mais il est vrai que leurs messes et autres rassemblements font toujours recette, contrairement à tant de paroisses où la baisse de la pratique se fait tragiquement sentir. Mais il y a plus: les cinq cardinaux ont confié la coordination et la continuité du projet quinquennal à l'Emmanuel. Tout au long de «Paris-Toussaint 2004» d'ailleurs, les «cha-chas» - comme on les surnomme affectueusement dans les milieux cathos BC-BG d'outre-Quiévrain... - sont en première ligne pour témoigner de leur foi tout en se retroussant les manches pour aider les exclus de la «grande ville». Car on sait que la foi sans les oeuvres est une foi morte..."

Après Halloween, c'est la fête des amoureux qui est aujourd'hui la cible de l'Eglise catholique. On a ainsi pu lire dans "Le Monde" du 28 janvier 2007 cet article :
"Une cinquantaine de paroisses, - sur la centaine que compte la capitale -, organiseront les 10 et 11 février des manifestations destinées à exalter l'"amour vrai".
Un dîner aux chandelles dans les cryptes de l'église Saint-Sulpice, des soirées "guinguette" ou des soirées "punch", des repas ponctués de témoignages de couples de tous âges devraient donner aux paroissiens parisiens l'occasion de réaffirmer les valeurs catholiques de l'amour que sont "la gaieté, la longévité, la fidélité", selon les organisateurs. "Avec cette opération, il s'agit de montrer que le projet de l'Eglise sur l'amour ne se réduit pas au discours moralisateur, fait d'interdits, qui ressort le plus souvent", indique-t-on à l'archevêché de Paris.
"Lors du dîner aux chandelles auquel nous convions des couples mariés ou pas, chrétiens ou pas, un couple qui a fêté ses soixante-dix ans de mariage viendra témoigner de cet engagement total et irréversible que constitue l'amour conjugal", explique le Père Olivier Ribadeau-Dumas, de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle, dans le 15e arrondissement.
La participation de couples mariés à ces "soirées en amoureux" entend promouvoir l'institution du mariage. Le nombre de mariages catholiques est passé de 281 786 en 1975 à 96 863 en 2004, tandis que celui des mariages civils enregistrait une baisse de 387 400 à 271 600 sur la même période. "Face à la peur de s'engager, ces couples démontreront que les gens mariés s'aiment et que les mariages tiennent", explique-t-on à l'association Les amis d'Edifa, co-organisatrice du week-end avec le diocèse de Paris.
Ce sera aussi pour les prêtres l'occasion d'accueillir des couples qui souhaitent se préparer au mariage ou des parents qui réfléchissent au baptême de leurs enfants. "La messe que je célébrerai le dimanche 11 février mettra l'accent sur le sens du mariage", ajoute le Père Ribadeau-Dumas, qui entraînera ensuite ses paroissiens sur les bateaux-mouches, réservés par l'archevêché.
Car la dimension familiale du dimanche sera respectée : une promenade sur la Seine, agrémentée d'informations sur la vie des saints parisiens, sera proposée aux familles. Les organisateurs attendent 2 000 à 3 000 personnes. La croisière s'achèvera à la cathédrale Notre-Dame, où Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, prononcera une exhortation, centrée sur un récit de la Genèse et la relation homme-femme."




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