
Devant des centaines de milliers de fidèles venus de toute l'Espagne, dont beaucoup de familles nombreuses, des responsables religieux se sont succédé sur une grande scène pour défendre le modèle de "la famille chrétienne" et fustiger la politique sociale du gouvernement, qui aboutit à la "dissolution de la démocratie".
Des archevêques de l'Eglise espagnole ont dénoncé un gouvernement qui "fait vaciller les bases de la

Il s'était pourtant préalablement défendu de vouloir préparer un acte politique contre le gouvernement de Zapatero, affirmant qu'il s'agissait simplement d'une "proclamation publique" face à une "situation extrêmement grave" dans "une société où le nombre de divorces a explosé, pour quasiment dépasser le nombre de mariages".
La manifestation a connu son point d'orgue à la mi-journée : une connexion en direct avec le Vatican, où le pape Benoît XVI s'est adressé en castillan aux fidèles espagnols lors de son Angelus, leur rappelant que le socle de la famille était "l'union indissoluble d'un homme est d'une femme".
"Cela vaut la peine de travailler pour la famille", a souligné Benoît XVI, immédiatement applaudi par les milliers de fidèles espagnols réunis sur la Plaza de Colon et ses alentours.