Les curés nostalgiques de Louis Capet et de Philippe Pétain rentrent au bercail avec la bénédiction de Joseph Ratzinger.
Le responsable des prêtres intégristes ralliés au Vatican a affirmé mercredi 13 septembre que le nouvel institut du Bon Pasteur octroyé par le Saint-Siège souhaitait ouvrir des paroisses "partout en France et ailleurs".
"Il va falloir cohabiter avec nous. Ce ne sera pas un facteur de division, au contraire", a déclaré à la presse l'abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l'institut et chef de file des cinq disciples historiques de l'évêque schismatique Marcel Lefebvre ralliés à Rome.
L'institut vise des églises désaffectées ou abandonnées en centre-ville. La convention qui devrait être signée pour l'église Saint-Eloi à Bordeaux, qu'il occupe depuis 2001 dans le diocèse du cardinal Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France, et où l'institut aura son siège, "sera le prototype de ce que nous voulons faire partout en France et ailleurs".
Selon l'abbé, Mgr Ricard comme le cardinal Dario Castrillon Hoyos chargé par le pape du dialogue avec les "lefebvristes" souhaitent effectuer les premières ordinations.
"Nous sommes le premier jalon posé par le pape pour revenir à l'unité liturgique", a-t-il estimé, affirmant que le Vatican s'apprête à publier un document qui "va rétablir dans tous ses droits la messe traditionnelle".
A ses côtés, l'abbé Guillaume de Tanouarn a souligné "l'atmosphère totalement différente" au Vatican de Benoît XVI : "nous ne sommes plus des chrétiens de deuxième zone".
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