20 novembre 2010

Protestas contra el Papa




Déclaration  de José ARIAS
représentant la Fédération Nationale de la Libre Pensée
4 novembre 2010 – Plaza San Jaume à Barcelone


Chers amis,

Je vous apporte le salut, la solidarité et le soutien de la Fédération Nationale de la Libre Pensée.

JR est donc parmi vous !

Savez vous qu’avec sa visite de 2006, celle d’aujourd’hui, et celle qui se prépare pour août 2011 pour les journées mondiales de la jeunesse catholique, l’Espagne sera le pays le plus visité par Benoit XVI !!

Chers amis, laissez vous poser cette simple question : qu’avez vous fait pour mériter un traitement si singulier ? Surtout quand on sait que les journaux, les radios, les chaines de télévision, tous les moyens d’information vont se transformer en une véritable machine de propagande catholique, diffusant minute par minute tous les détails du pèlerinage.

Nous avons, nous Français, une grande expérience en la matière, parce que durant tout son pontificat, Jean Paul II a visité la France pas moins de 8 fois, presque autant que sa Pologne natale (9).

Jean Paul II s’obstina sur la France, il voulait que la République française, celle qui a voté et adopté la loi de 1905, redevienne de nouveau la « fille aînée de l’Eglise »

A chacune de ses visites il ne pouvait que constater qu’il se retrouvait face aux associations laïques et de libre pensée qui étaient là pour rappeler à la société qu’il ne peut y avoir de démocratie véritable sans séparation des Eglises et de l’Etat.

C’est ainsi qu’en nous appuyant sur la loi de 1905, nous avons obtenu l’annulation de subventions publiques adoptées par certaines municipalités comme par exemple la ville de Reims. Ces victoires juridiques, ces manifestations et rassemblements eurent tant de répercussions que quand JR se présenta pour la première fois à Lourdes en 2008 les organisateurs se sentir obligés d’expliquer que les fonds publics ne seraient pas utilisés pour financer des manifestations religieuses.

Chers amis, la lutte que vous menez aujourd’hui et aussi la nôtre. Dans le combat pour la laïcité, la solidarité internationale est nécessaire et indispensable, tous les peuples veulent exigent la démocratie et la liberté de conscience qui ne peut exister sans séparation stricte entre les Eglises et les Etats.

Pour ces raisons, le 10 août 2011, à Oslo en Norvège, des organisations françaises, anglaises, espagnoles, des Amériques, d’Afrique, de l’Inde, en fait de tous les continents reconstitueront une Association Internationale de la Libre pensée pour aider et élargir le combat pour la séparation dans le monde entier.

Vive la séparation des Eglises et de l’Etat !
Vive la République laïque et sociale !

Succès de la conférence "Défense de la République" à Nailloux le 19 novembre

Une salle comble, une assemblée attentive. La conférence, organisée conjointement par la Libre Pensée 31 et la section du PS de Nailloux, a été ouverte par le maire de Nailloux, Michel Dutech. Georges Méric, conseiller général, Jean-Michel Ducomte, président national de la Ligue de l'Enseignement, Marc Blondel, président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée sont intervenus pour développer leur point de vue sur les questions liées à la défense de la république et de la laïcité avant un échange avec la salle. La soirée s'est terminée autour d'un pot fraternel.
Michel Dutech, maire de Nailloux, ouvre la conférence
Intervention de Georges Méric, conseiller général
Intervention de Jean-Michel Ducomte,
président de la Ligue de l'Enseignement
Intervention de Marc Blondel,
président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée


12 novembre 2010

11 novembre : pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple, rassemblement avec la Ligue des Droits de l'Homme

 (cliquez sur le titre pour visionner FR3 Sud - reportage à 8 mn)  Ce monde inquiet et en crise sent toujours la poudre. Après l’effondrement de l’URSS et la fin de la guerre froide, on a prétendu que le monde était en paix. Mais après la guerre froide, c’est une autre forme de guerre qui existe, sur tous les continents.
Il y a 365 conflits recensés dans le monde, dont l’immense majorité ne sont plus des guerres entre États, mais des guerres civiles. Il y a toujours un endroit du globe où l'on tue et assassine des hommes, des femmes, des enfants, où l’on détruit physiquement « l’autre ».
On tue moins de soldats, mais c’est toujours la population qui est saignée. Il y a, aujourd’hui, plus de 300 000 enfants soldats à travers le monde. Le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter dans des proportions alarmantes. En 1960, il y en avait 1,4 million. En 1993 : 19 millions. Et aujourd’hui, en 2010, il y en a 43 millions, selon les sources officielles de l’ONU.
Le monde en guerre profite à beaucoup de gens et de gouvernements. Les dépenses militaires se montent aujourd’hui à 1 464 milliards de dollars. C’est une augmentation de + 45% par rapport à 1998. Loin de se pacifier, ce monde est mis à feu et à sang toujours davantage pour le plus grand profit des capitalistes et des marchands d’armes.
Ce sont toujours les USA qui veulent, directement ou indirectement, dominer le monde et régenter les pays sous leur houlette et sous la botte de leur armée. Il y a aujourd’hui 761 bases militaires américaines à travers le monde, presque autant qu’au plus grand moment de tension pendant la guerre froide et l’opposition des deux blocs.
Comment se taire sur ce qui se passe en Orient. On tue toujours plus de civils en Irak et en Afghanistan. Et chacun sent que la paix ne sera jamais au bout. Les États-Unis en viennent même à discuter et à reconnaître les talibans qui étaient le prétexte de l’invasion en Afghanistan !
Les génocides d'hier ne justifieront jamais les massacres d'aujourd'hui. Le viol des droits des peuples conduit toujours à l'oppression de l'Humanité. Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre. Comment ne pas comprendre la révolte du peuple palestinien, quand ses droits sont piétinés depuis 1947 ? Son droit le plus élémentaire : vivre sur sa terre, lui a été retiré par les Grands de ce monde.
Quand les puissances impérialistes décident du sort des peuples, c'est toujours l'oppression qui en ressort.
Comment ne pas être révoltés quand des médias aux ordres mettent sur le même plan la violence des bourreaux et celle des victimes ? Tout cela béni par des religions hypocrites qui sont ravies qu'on leur demande d'être les entremetteuses de cette farce sinistre et sanglante.
Et c'est à qui, à l'Élysée et à Matignon, fera le plus de courbettes au goupillon, à la kippa et au croissant. Sous les lambris dorés des gouvernants, on ne parle plus de laïcité, d’égalité, de séparation des Eglises et de l'Etat, mais de " respect des communautés".
Et l'on entend ce discours d'un autre âge : pour éviter les guerres tribales, reconnaissons les tribus, donnons-leur des droits particuliers ! Finie la notion de citoyens, finie la laïcité de l'État. L'État est au service des communautés religieuses. De fait, c'est le concordat qui revient.
A l'heure où l'on voudrait faire une Europe des régions, des clochers et des minarets, où l'on ne parle de cultures qu'au pluriel pour mieux enfermer dans un terroir sclérosant et passéiste, alors que la culture, c'est toujours l'ouverture vers l'autre; on voudrait, comme hier dans les Balkans, qu'à la main tendue d’autrefois, au-delà des frontières, des langues et des croyances, se dresse à nouveau le poing vengeur et assassin.
Ce monde-là, nous le refusons. Libres penseurs, pacifistes internationalistes, nous ne cesserons de lutter pour la paix, pour la concorde universelle. Et le meilleur moyen d'avoir la paix, c'est d'œuvrer à un monde débarrassé des exploiteurs, des agioteurs et des religions. Pour éviter la guerre, débarrassons-nous des fauteurs de guerre. De tous ceux qui se complaisent et qui justifient leur existence par la haine des autres.
C’est pourquoi, nous œuvrons à la proclamation, en août 2011à Oslo en Norvège, de l’Association Internationale de la Libre Pensée, pour que, contre l’internationale totalitaire, cléricale, capitaliste et militariste, se dresse une nouvelle internationale de la liberté de conscience et de l’émancipation humaine, au côté de l’Internationale Humaniste et laïque, l’IHEU, dont le congrès suivra sur le thème : l’Humanisme et la Paix.
Depuis de nombreuses années, la Libre Pensée combat et agit pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple de la Première Guerre mondiale. Il y a eu 2 500 condamnations de soldats pris au hasard et 650 d’entre eux furent fusillés et on ne compte pas les exécutions sommaires qui n’ont jamais été recensées.
Nous exigeons, avec l’Association républicaine des Anciens Combattants, la Ligue des Droits de l’Homme, l’Union Pacifiste de France et le Mouvement de la Paix : la réhabilitation collective pleine et entière des Fusillés pour l’exemple.
C’est une œuvre de justice pour les victimes, leurs familles et leurs descendants.
Ce que nous voulons honorer, établir et faire reconnaître, c’est que ces hommes avaient le droit d’avoir peur, voire de se révolter contre la barbarie de la guerre et refuser de se faire massacrer pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs.
Notre combat vise à faire reconnaître le droit à la désobéissance quand sa vie, ou celle des autres en dépend. C’est aussi cela le respect absolu de la liberté de conscience.
Dans ce combat, nous avons contraint, par notre action, le Président de la République à reconnaître, à plusieurs reprises, la justesse de notre cause : les Fusillés pour l’exemple n’étaient pas coupables, dit-il. Mais il se refuse toujours à prononcer leur réhabilitation.
C’est pourquoi, le Congrès national de la Libre Pensée de Bordeaux, en août 2010, a adopté une lettre ouverte aux parlementaires pour qu’ils fassent une proposition de loi pour la réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple. Nous vous appelons à la contresigner massivement. Nous voulons gagner sur une cause, pour gagner pour tous les cas des Fusillés.
Cette campagne rencontre un écho grandissant. D’ores et déjà, six Conseils généraux ont réclamé publiquement la réhabilitation collective. Au Sénat, un Groupe parlementaire a déposé, le 19 décembre 2008, une proposition de réhabilitation
Si nous considérons que cela va dans le bon sens, cela ne correspond pas totalement à la demande de la Libre Pensée. Nous ne réclamons pas le pardon des Fusillés, ni celui de l’État. Nous réclamons justice. Le pardon n’est pas la justice, c’est l’aumône de la justice. Nous ne sommes plus sous la Royauté, mais en République.
La justice, c’est la réhabilitation collective, pleine et entière des soldats tombés sous les balles d’autres soldats, commandés par des brutes galonnées.
D’autre part, nous ne réclamons pas que les Fusillés pour l’exemple soient déclarés « Morts pour la France » et que leurs noms soient inscrits sur les Monuments aux Morts. Ce droit, cette revendication, appartiennent aux seules familles des victimes, si elles le souhaitent.
Car pour la Libre Pensée, ils ne sont pas morts pour la France, mais morts par la France. C'est-à-dire par les puissants du jour, financiers, industriels, galonnés, mitrés, politiciens aux ordres, qui parlaient au nom de la France comme d'autres, de l'autre côté de la frontière, mais pareils à eux, parlaient au nom de l'Allemagne.
Pacifistes internationalistes, les libres penseurs mèneront cette action de justice jusqu’au bout.
Alors, oui maudite soit la guerre, toutes les guerres ! Et maudits soient ceux qui les provoquent, voire les organisent ! Parce que le monde que nous voulons, c'est l'Homme libre dans la société libre :
A bas la guerre ! Ni dieu, ni maître !
À bas la Calotte ! Et vive la Sociale !

07 novembre 2010

Rassemblement pacifiste du 11 novembre


Le pape-caudillo



Le pape Benoît XVI a appelé samedi l'Europe à retrouver ses "racines chrétiennes" et mis en garde contre un retour à l'anticléricalisme "agressif" des années 30 en Espagne, au premier jour d'une visite dans ce pays.
"C'est une tragédie qu'en Europe, surtout au 19ème siècle, se soit affirmée et diffusée la conviction que Dieu est l'adversaire de l'homme et l'ennemi de sa liberté", a déclaré le pape lors d'une messe à Saint-Jacques de Compostelle.
"L'Europe doit s'ouvrir à Dieu, sortir sans crainte à sa rencontre", a ajouté Benoît XVI qui avait choisi pour lancer son message cette ville aux sources de la tradition catholique, lieu de pèlerinage depuis le Moyen Age.
Le pape est arrivé dans la soirée à Barcelone, dernière étape de ce voyage de deux jours, où il consacrera dimanche la basilique de la Sagrada Familia, de l'architecte catalan Antoni Gaudi, toujours en chantier depuis sa fondation en 1882. Benoît XVI a rendu hommage samedi au "courage" de Gaudi, catholique très fervent, qui a "su s'insérer dans la tradition des grandes cathédrales avec une créativité nouvelle". A propos de la Sagrada Familia, dédiée à la "Sainte Famille", il a souligné que "le problème de la famille, cellule fondamentale de la société, est un grand enjeu d'aujourd hui", et devrait profiter de l'étape à Barcelone pour défendre ces valeurs.
Arrivé samedi matin à Saint-Jacques, Benoît XVI a affirmé que l'affrontement entre "foi et modernité" était "très vivace" en Espagne, plaidant pour une "rencontre entre la foi et la laïcité et pas une confrontation".
"L'Espagne a vu dans les années 30 la naissance d'un anticléricalisme et d'un mouvement de sécularisation et de laïcisation fort et agressif", a lancé le pape en mettant en garde contre le risque d'un retour à cette tendance.
Accueilli par le prince héritier Felipe à sa descente d'avion, le pape, vêtu d'une soutane blanche, a appelé l'Espagne et l'Europe à "donner une nouvelle vigueur à leurs racines chrétiennes".

Foot/Italie: suspendu pour "blasphème"

La Sampdoria Gênes a fait appel de la suspension pour "blasphème" de son attaquant Nicola Pozzi, estimant que c'est "une absurdité", selon l'entraîneur Domenico Di Carlo.

Pozzi a été suspendu "pour avoir, à la fin du match (contre Cesena dimanche en Championnat), proféré une expression blasphématoire". Le joueur aurait dit: "Porco Dio!" (littéralement: 'cochon de Dieu'), selon de nombreux sites Internet italiens.

"C'est absurde, a commenté Di Carlo. Il aurait dit quelque chose vingt minutes après la rencontre dans un couloir, en discutant avec un coéquipier et en mangeant un sandwich au jambon. Il faudrait avoir un peu plus de bon sens".

Le même jour, le joueur de Palerme Cesare Bovo a crié "Porco Dio" à un arbitre assistant -un juron entendu par les caméras télés- sans encourir de suspension.